Quelles sont les solutions pour pallier au manque de paille ?
Le stock de paille diminue, les animaux en bâtiment depuis le mois de Novembre, et la culture du blé difficile font revenir des interrogations sur la gestion de la paille. Dans quelles mesures faut-il anticiper ? Faut-il céder à une forme de panique ? Faut-il cependant acheter de la paille à prix d’or ? N’existe-il pas d’autres solutions ? Quels risquent prend on à modifier ses pratiques de litières ?
Sommaire
A quel point suis-je autonome pour ne pas acheter ?
Il est important de faire le point sur ses besoins et disponibilité en paille avant de penser à l’achat. Un bilan des stocks en sortis d’hiver permet de confirmer la consommation faite. Un point sur les cultures de céréales va permettre d’anticiper grossièrement le potentiel de récolte de paille. A la suite de ce point, les questions d’achat de paille se posent : quel volume et pour quelle période. En découle une interrogation sur une éventuelle consommation excessive dû à différents phénomènes comme des points humides, une répartition de couchage hétérogène par exemple.
Comment limiter mes besoins ?
Les besoins peuvent être réduits en diminuant les nombre d’animaux sur l’exploitation. Suivant la prévision de production, des réformes, vente de vaches en lait ou génisses peuvent être envisagées, sans oublier les animaux autres que l’atelier lait. Le confort des vaches ne doit pas se faire au détriment des autres ateliers. Cependant l’atelier génisses qui, suivant les rations, est demandeur de paille en litière et en alimentation est à cibler. Une réflexion sur le nombre de génisses de renouvellement est à avoir. En cas de problème de stock de paille récurrent la délégation de l’élevage peut être à envisager.
Comment substituer la paille ?
En logette, comme en aire paillée, il faut rechercher un couchage propre, sec, inoffensif pour la peau et surtout qui absorbe l’humidité (lait, urine, excréments). Pour répondre à ces critères il n’y a pas de meilleurs matériaux que la paille. Des produits comme la paille broyée, défibrée ou encore la sciure ou farine de paille peuvent être des compromis. Ils vont garder les propriétés d’absorption tout en diminuant la quantité de paille utilisée. Cependant, ils correspondent peu au système fumier.
Pour ce dernier, notamment en aire paillée, d’autres produits existent. En complément de la paille, des copeaux de bois (sec de plus de 4 mois et pas de résineux), de la sciure, de la poudre de chanvre, de la paille de miscanthus ou encore la dolomie du Poitou (sable) peuvent être utilisés.
Des produits d’aide à la maîtrise des litières peuvent être présentés comme ayant un rôle positif sur l’hygiène du couchage et la tenue de la litière. Deux types de produits existent :
Les asséchants
Les produits d’ensemencement de microorganismes
Contact :
Jérémy CERCLET au 06 88 84 25 68
Pour approfondir le sujet, vous pouvez également participer à l’une de nos formations Qualité du Lait : apprenez, prévenez et maîtrisez les mammites !
Nos formations s’adressent également à vos salariés en charge de l’atelier lait.
Christophe LEMESLE
Agriculteur BIO
Christophe a choisi DOLLIT, pour la litière de ses vaches. Avec ce substitut, il économise de la paille et du temps.
« C’est pratique à utiliser, confortable et propre pour les vaches et le bâtiment. La fosse se remplie moins vite, nous avons donc moins de mixage. Son prix est très abordable notamment aux vues des prix de la paille et de la disponibilité. » nous rapporte Christophe