Prix payé, production, marge, âge à la reproduction des génisses. Quelles sont les tendances?
Sommaire
Stabilisation des effectifs par élevage
Après une hausse des effectifs régulière depuis plusieurs années, on observe une stabilisation depuis le printemps. Ce ralentissement provisoire s’explique par la saturation des bâtiments actuels, une année fourragère plus tendue et l’absence de signal de la part de la filière pour augmenter les livraisons.
Redressement de la production par vache
La production freinée par une fin d’été chaude et sèche, par l’absence de repousses d’herbe pour faciliter la transition, se redresse en fin 2018. Les maïs secs sont maintenant mieux valorisés après 2 mois de stockage (amidon plus dégradable).
Les taux gagnent respectivement 0.5 point en TB et 0.25 point en TP. C’est surtout le reflet du profil plus fibreux des maïs 2018.
Vers un prix payé à 342 €/1000 L pour l’année, similaire à 2017
Le fléchissement du prix cet été (prix de base en recul de 6 €, problèmes de qualité cellulaire) est compensé par une meilleure conjoncture des marchés fin d’année et par des plus-values composition supérieures.
La marge sur coût alimentaire par vache impactée par la hausse des aliments
Depuis septembre la MCA/VL marque le pas (-0.4 €/VL/j), en lien avec la moindre efficacité des rations, l’absence de repousses en fin d’été et le renchérissement des aliments.
Alain BOURGE
EXPERT EN DONNÉES & FORMATEUR
Je souhaite en savoir plus sur la mise à la reproduction de mes génisses
Génisses : des âges de mise à la reproduction qui coûtent chers !
Selon la race et la taille du troupeau, le retard de la mise à la reproduction à un impact économique qui varie entre 3 500 € et 4 000 € en moyenne par exploitation. Sans compter l’impact sur la trésorerie et les stocks, cela représente un surcoût en moyenne de 150 € par génisse.
Arnaud FRIN
CONSULTANT ECONOMIE VISIOLYS