Chaque journée de pâturage de mes génisses est source d’économie
Viser un vêlage précoce et maximiser le pâturage, sont deux leviers techniques important pour faire des économies. En effet, abaisser l’âge au vêlage d’une génisse à 24 mois permettrait une économie d’environ 10 % de son coût de production. L’intérêt d’intégrer une saison de pâturage sur la durée de production d’une génisse aurait un impact économique entre 10 et 12 % sur le coût alimentaire.
Jusqu’à 110 € d’économie par génisse pour une saison de pâturage
Faire pâturer les génisses dès leur première année d’âge est un levier technique intéressant pour diminuer son coût de production. Chaque journée de pâturage est source d’économie !
Cela est encore plus vrai selon le système alimentaire. Le coût alimentaire moyen d’une génisse nourrie avec un menu « maïs-paille » et qui vêle à 27 mois sans avoir pâturé, est de 580 €.

Faire pâturer une génisse élevée en système ration sèche « paille-concentré », permet de faire une économie d’environ 20 € / mois de pâturage, soit plus de 110 € sur une saison.
« Génisse au pâturage» ne veut pas dire «Génisse en pèlerinage» !
Même si les conditions météorologiques de certaines années ont pu retarder la mise à l’herbe ou perturber le cycle de pousse : l’herbe pâturée reste un fourrage équilibré et peu coûteux.
L’herbe permet d’assurer de bonnes croissances à condition que le pâturage soit bien géré : pâturage au bon stade, complémentation et surface adéquate. Il est donc essentiel de s’adapter à la pousse de l’herbe. En pâturage tournant, on peut compter au printemps 1.5 ares par mois d’âge et par jour, et environ 2.5 ares l’été.
L’INFO en PLUS !
Certaines années, la pousse de l’herbe peut être pénalisée par les conditions météo et des périodes de sécheresse.
Le déficit énergétique pourra impacter les performances de reproduction, mais aussi sur le gabarit des génisses qui intégreront le troupeau laitier, avec un risque fort de sous-production.
Dans c’est cas-là, la complémentation des animaux est indispensable. Les apports complémentaires de fourrages du type foin, ensilage d’herbe ou maïs + correcteur, vont permettre de maintenir des croissances satisfaisantes.